Rechercher dans ma chambre

samedi, avril 21, 2007

Banalités

Je n'ai pas d'opinion sur la récente tuerie en Virginie, sinon, comme je le disais à Oktobre, les banalités d'usage : la prolifération des armes, ouach ; la violence de la société américaine, ouach ; la détestable idéologie conservatrice, ouach ouach, etc. Au fond je m'en foutrais presque. Presque. Si ce n'était que j’exècre ces grandes messes d'adieu larmoyantes, dégoûtantes de pathos et d'hypocrisie bigote. Récupération politique.

Presque. Pendant ce temps, quelques centaines de pauvres types mouraient en Irak, déchiquetés par des explosions d’une violence inouïe, des morceaux de corps projetés à la ronde, un épais nuage de chairs sanguinolentes, de débris et de poussières s’élevant vers le ciel, obstruant la vue, semant la panique, bloquant tout action... Un carnage qui laisse sans voix.

Mais ça aussi, apparemment, c'est devenu une banalité.

Je me contenterai donc de cette phrase de Foglia, qui m'a fait du bien : « Tout est violent, ma foi. C'est pourquoi je ne me retiens pas de l'être un peu, cela me garde de le devenir beaucoup ». (1)

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(1) Foglia, Pierre. « Des psys par millions ». Cyberpresse.ca [En ligne]. (Jeudi, 19 avril 2007) (Page consultée le 20 avril 2007)

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